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- La Samba
avec 1aquelle ils ont terminés premiers de classe à la Montagne
Noire.
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- Que leurs
malades se rassurent Jacques et Max ne
pilotent pas leur ambulance comme une voiture de
course.
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- Ambulanciers...
comme Didier Auriol.
- On peut être prudent sur
la route et rapide au volant d'une voiture de course. Comme Didier
Auriol, Max et Jacques, sont ambulanciers pendant la semaine et
pilotes de rallye le week-end.
- Portrait.
- Tout ce que l'on ne peut
pas faire pendant la semaine avec les ambulances, on le fait sur les
rallyes. Max Bénazech et Jacques Iranzo sont tous les deux
ambulanciers. Le hasard, sans doute, a voulu qu'ils partagent la même
passion et le même métier. Mais que leurs malades se rassurent :
entre la conduite professionnelle et le pilotage sportif, ils ne font
aucun amalgame. Pas question de dérapage contrôlé ou de virage au
frein à main avec un cardiaque dans l'ambulance. En semaine ils
roulent aussi prudemment que n'importe quel ambulancier. Et le
week-end, ils se défoulent. Jacques est copilote, Max est pilote. Ça
fait six ans que ça dure et le couple compte bien courir encore
longtemps, sans que leurs vies privées respectives n'en souffrent
(tous deux sont mariés, père de famille pour l’un deux, futur papa
pour l'autre).
- Ils se sont rencontrés en
1988. Max était alors garagiste. " Courir, c'était pour
moi un rêve de gosse. J'ai débuté par le karting, comme tout le
monde, puis, quand j'ai eu mis quelques sous de côté, j'ai commencé
à monter une voiture de rallye ". Jacques cherchait juste une
place dans une voiture. " Je n'avais pas d'argent et je n'avais
aucune compétence mécanique. Il ne me restait que le copilotage. Je
ne le regrette pas ".
- Pas
tristes...
- Leur premier rallye, les
Côtes du Tarn, sur une Peugeot 104 ZS, n'est pas ce que l'on peut
appeler une réussite : au bout de 4 km, leur embrayage rend l’âme.
Au lieu de les décourager, cette brève expérience leur donne envie
de recommencer. Toujours avec une 104... mais quatre portes cette fois
(ils n'avaient pas trouvé d'autre caisse). Hélas ! le cardan ne
durera, lors de ce rallye du Val-d'Agout, que le temps du prologue.
- Le catalogue des souvenirs
est étoilé d'anecdotes et leur aventure prend parfois des allures de
safari, comme à Montastruc : " on a perdu le contrôle de la
voiture et on a désintégré un panneau de la DDE ! Véridique : on a
encore les photos ! ".
- L'équipage ne donne pas
dans la morosité. Mais quand la mécanique suit, les résultats sont
là : premiers de classe (c'est à dire premiers de leur
catégorie) à Saint-Ferréol, puis seconds de classe à Baraqueville,
sur une Samba. Quelques mois plus tard, en 1993, seconds au rallye du
Chasselas a Moissac. Et pour conclure, premiers de classe au rallye de
la Montagne Noire. Après quelques sueurs froides, bien sûr :
" La veille du rallye, on a cassé le train avant. Il a fallu
tout remonter dans la nuit. J'ai dû dormir deux heures et j'ai failli
me rendormir juste avant le départ. Malgré tout ça, on a signé la
plus belle course de toutes celles qu'on a disputées ", raconte
Max.
- Avis
aux sponsors.
- L'avenir prend la forme
d'une Renault Super 5 GT Turbo que Max est en train de monter. Elle
devrait être prête à la fin de l'hiver 1993 et leur permettra de
disputer, en groupe N, le rallye du Val-d'Agout, puis, si tout va
bien, le Chasselas, le Frontonnais et la Montagne Noire. Mais courir
coûte cher: 2.000 francs pour le seul engagement à une épreuve
nationale et 900 F pour une régionale. Ne parlons pas de la voiture,
de la préparation, des pneus, etc. Max et Jacques, au vu de leurs
résultats, méritent donc d'être aidés et sponsorises. Avis aux
intéressés qui peuvent les joindre maintenant à auto.sport.passion@free.fr
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